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16 février 2010 2 16 /02 /février /2010 19:31

Une fois à la maison, je me sens beaucoup mieux, même si je dois faire des aller retour une fois par semaine pour retourner voir le chirurgien, passer un scanner et faire des examens de sang.

 

D’ailleurs à ce propos, on nous prend vraiment pour des cons.

Je m’explique :        Il serait très facile de limiter le déficit de la sécurité sociale, voire d’effacer le trou de la Sécu au complet par quelques économies très simples.

Devant retourner toutes les semaines à l’hôpital de Flers, et comme je suis enchaîné à ce maudit pied à sérum, je fais mes aller retour en ambulance. Non pas une voiture blanche avec l’étoile bleue dessus, non, une vraie ambulance avec deux personnes à l’intérieur. Prix de l’aller  plus de 400 euros HT et en tarif de nuit on est pas loin de 600 euros.

 

Si j’avais pu me faire soigner près de chez moi (je vous rappelle que j’ai un hôpital à 30 km de la maison mais on m’oblige d’en faire 90) on aurait économisé quelques milliers d’euros mais bon !!!! c’est la collectivité qui paye.

 

Sans parler des soins…. En effet, la « somatostatine » que j’ai en perfusion 24 h / 24 h, pour arrêter le travail de l’estomac et de l’intestin, la boite de 10 ampoules coûte plus de

1500 euros et il me faut 2 ampoules par jour, je vous laisse faire le calcul. Sur ce coup j’ai engraissé le laboratoire pharmaceutique.

Pour autant, grâce à l’HAD j’ai malgré tout allégé la facture, car mon chirurgien qui voulait me garder à hôpital pendant 45 jours facture à la sécurité sociale la journée d’hospitalisation dans son service de chirurgie 1248 euros (et ce n’est pas le coût des repas qui alourdi la facture, car je suis à jeun complet) :

 

On retourne à l’école 2 minutes :  1248 x 45 = 56 160 euros.

Euhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh  (l’équivalent de deux ans de salaire en 45 jours)

 

Pour y avoir passé quelques jours, son service n’était pas complet, et je me demande s’il ne devait pas rentabiliser son étage. Il avait un bon pigeon sous la main.

 

Bon j’avoue que je n’ai pas choisi l’HAD pour faire faire des économies à la Sécu, mais que c’était pour mon confort personnel. Mais quand on y réfléchit deux minutes !!!! Je vous laisse en tirer VOS conclusions.

 

 

 

 

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14 février 2010 7 14 /02 /février /2010 10:24
Bon c'est dimanche matin, je fais ma chochotte !!!

Nan, je rigole (quoi que..............), je me coupe les cheveux tout seul (faut dire je n'ai pas grand chose sur le cailloux ça me ferait mal de payer une coiffeuse pour faire ça !!). Donc j'ai rasé les poils sur le ventre pour vous montrer les cicatrices.
Voilà ce que ça donne :

P2140039.JPG
Bon je pense qu'il doit y avoir pire que ça, et avec les poils ça ce voit moins.
La plus vilaine (à droite de la photo) c'est celle de la lame et du drain. Les autres viennent de la célioscopie.

Moi une chochotte ................ n'importe quoi !!
lol
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8 février 2010 1 08 /02 /février /2010 15:54
13 Août : Je pars pour l'hôpital de Flers.
Arrivé là bas je donne les scanner que m'a fait Laval. Impossible de lire les images du cd.
Je repasse donc un scanner en urgence.

Fistule, quel mot de "merde".

Je comprends enfin ce qui m'est arrivé le 6 août lors du déménagement.
Le peu que je mangeais ou buvais, passait de mon estomac à la cavité qui s'était formée à cause de l'hématome.
L'effort du frigo m'a en fait sauvé la vie si je puis dire, j'ai évité une péritonite.

Je suis de nouveau dans le bureau du chirurgien. Il m'annonce qu'il va m'hospitaliser pour 45 jours, je repasse au bloc pour une jejunostomie. Il faut être a jeun strict pour que la fistule se rebouche toute seule.

Sur ce, je REFUSE sa proposition. Il est hors de question de repasser au bloc et sa jejunostomie je n'en veux pas.

Je repars chez moi, en lui ayant donné 24 heures pour qu'il me trouve une autre solution.

Le lendemain il m'appellera pour m'informer qu'il a quelque-chose à me proposer.

J'y retourne donc le lendemain (encore 90km soit 180 a/r). Il est étonné de ma réaction, personne ne lui avait fait un coujp pareil.
S'il savait ce que j'en ai à "foutre" (désolé pour mon langage de chartier mais la coupe est pleine !!)
Donc il m'hospitalise, me fait passer au bloc juste pour remettre un drain et me garde a jeun strict avec une perfusion de somatostatine pour arrêter l'estomac et l'intestin.
J'accepte.

Je ne supporte plus les anesthésie générale, mais bon je suis de nouveau dans le gaz.

Bon, je vais bien. Enfin presque !! Car à 90 km de chez moi, Marie qui doit préparer la rentrée des classes, mon boulot que je ne peux pas reprendre, et cette "p-----n" de chambre dans laquelle je me fais chier à 100€ de l'heure.
Car il faut savoir une chose, quand vous devez être a jeun strict, on vous donne une jolie chambre particulière (c'est cool) mais vous ne voyez personne de la journée. Je vois le médecin le matin et le soir et après c'est le néant. J'ai plus de visite de la part des infirmières la nuit que pendant la journée, c'est un comble  non ??
Ben oui, il ne faut pas le tenter le Eric.
Rien le droit de mettre dans la bouche.
Par contre c'est vraiment de la connerie car les odeurs de bouffe viennent jusque dans ma chambre, les bruits de couverts aussi. Je ne pense pas avoir loupé de repas gastronomique mais bon !!!
Je n'ai pas faim, les perfs sont là pour me nourrir. Mais la haut, ça commence à bouillir, je veux manger, boire.
Même si l'été n'a pas été caniculaire, les chambres ne sont pas climatisées. Je veux boire.

5 jours que je suis là sans voir personne. Je m'ennuie malgré le PC et les films. Je ne parle pas de la TV car c'est là que je me suis rendu compte que je paye une redevance télé pour des programmes de merde.
Pour vous dire, je suis devenu accro à Loft Story, la classe non ?? je me fais pitié.

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24 janvier 2010 7 24 /01 /janvier /2010 11:22
Quoi qu'on en dise, je garde un bon souvenir de cet hôpital.
Il parait que c'est un des pires de Paris.

Oui, les bâtiments ne sont  plus de toute première fraîcheur. Oui, certains ministères aimeraient récupérer les locaux.

En tout cas, je me souviendrais du personnel de cet hôpital.
De la femme de service, en passant par l'aide soignante, l'infirmière au médecin ou au chef de service j'ai rencontré des gens gentils et compétent.

Merci à vous toutes et tous.
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24 janvier 2010 7 24 /01 /janvier /2010 11:04
Pour finir, après un scanner et un TOGD (une sorte de radio de l'estomac pendant laquelle vous devez boire un produit de contraste infecte et qui vous met en l'air les intestins)  le Professeur décide de ne pas m'opérer.
COOL ça me rassure.
Mais les prises de sang montrent que j'ai toujours un problème au niveau  de l'hémoglobine. Je suis donc transfusé, ils me mettent deux poches de sang.
Bizarrement après ça, je me sens un peu mieux (tu m'étonne) !!!
Et là, je commence a en avoir marre de Paris. Je veux rentrer à la maison.
Non pas tout de suite, il faut que je commence à manger de nouveau. J'ai le droit au menu BYC.
HUMMMMMMMMMMM tout un programme.

Non ce n'est pas un menu gastronomique, ça veux dire : Bouillon Yaourt Compote.

Tout ce que j'aime !!!!

Et là je peux vous dire que j'ai bu le pire bouillon de ma vie. Le mot insipide prend tout son sens quand vous devez boire ça.
Pour autant, c'est le premier truc que je peux manger depuis 8 jours donc je le MANGE.

Jour J : je peux partir.
Mais le bonheur n'est que de courte durée. Je pensais pouvoir rentrer chez moi. Et bien NON, je suis transféré à mon hôpital de départ. Conclusion je retourne sur Flers.
Là j'ai les boules, je ne rentre pas  à la maison, je change d'hôpital. Ça me gave. Vu l'heure à laquelle je pars de Paris, le chirurgien de Flers ne me laissera pas partir le soir même.

Bonne nouvelle pour Michel il est sortant également. Il part même avant moi. Je suis content pour lui que tout aille bien (en prenant de ses nouvelles quelques semaines plus tard, j'ai appris qu'il avait du se faire hospitalisé de nouveaux quelques jours après sa sortie).

L'ambulance arrive pour m'emmener, je pars.
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24 janvier 2010 7 24 /01 /janvier /2010 10:44
Comme je l'ai dit précédemment, je suis en chambre double avec un autre homme (normal, ils ne font pas de chambre mixte à l'hôpital !!!).
Il est là pour un problème aux intestins, mal au ventre etc....
Même traitement pour lui que pour moi : a jeun.
On commence a discuter un peu, on apprend à se connaître on parle de tout et de rien.

Mais il faut que je vous précise que Michel vit à Paris mais est Corse d'origine. Déjà ça, ça m'a fait sourire.
Il travaille dans l'hôtellerie de Luxe et voyage beaucoup dans le monde entier.
Comme moi c'est un épicurien, il aime la bonne bouffe, mais comme nous n'avons pas le droit de manger on parle de bouffe, on s'échange des recettes de cuisine, on passe le temps quoi !!!!
Vivement qu'on puisse manger quelque-chose.

En tout cas j'ai rencontré un mec super sympa, avec un humour quelque peu décalé comme le mien. Bref on a accroché rapidement et malgré les conditions dans lesquelles nous nous sommes rencontré, on a passé de bons moments.

Grâce à lui, j'ai découvert la corse, ses traditions et il m'a vraiment donné envie d'aller y faire un petit séjour pour de futures vacances.
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4 janvier 2010 1 04 /01 /janvier /2010 11:43
Me voilà arrivé au service chirurgie vicérale de l'Hotel Dieu.
Je sais que je ne suis pas là pour des vacances, mais ma première impression est que ça ne me semble pas terrible.
Pourtant le personnel soignant est accueillant et gentil.
Je me retrouve dans une chambre double minuscule (ma chambre particulière à l'hopital de Flers était plus grande), avec un autre homme de 40 / 50 ans.

Je ne suis pas arrivé d'un quart d'heure, que le Professeur responsable de ce service débarque dans ma chambre. Il m'obtient un scanner que je passe 20 mn plus tard et encore 20mn après je sais enfin ce qui se passe et on commence le traitement. Et ce traitement commence par retirer la sonde gastrique OUFFFFFFF enfin du bonheur
(mais pas trop quand même, car retirer la sonde gastrique c'est pas le plus agréable non plus)
Pour la première fois depuis ce matin, je suis content d'être à Paris.

Donc comme je disais, je sais enfin ce qui se passe!!!
Je suis Tacquicarde à 180 (mon coeur bat beaucoup trop vite) à cause d'un ématome qui s'est formé dans l'abdomen à coté de l'estomac. Donc comme je perd du sang mon coeur est obligé de pomper plus vite, ceci explique celà.
Mais j'avais en parti raison également. La sonde me stressait. A peine retirée, mon rythme cardiaque était descendu à 140.
Pour l'instant, a jeun total (sans boire ni manger) et je reste en observation pour savoir s'il m'opère ou non. On doit donc surveiller la quantité de ce qui sort du drain.

Je dors enfin, et je dors allongé dans un lit une nuit quasi complète.
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3 janvier 2010 7 03 /01 /janvier /2010 19:55
Paris
Et oui, je n'ai pas le choix je dois partir sur Paris. Pourquoi Paris, je n'y connais personne, je vais être loin de ma famille, seul.
J'essaye de négocier de m'envoyer plutôt sur Lille car mafamille y vit et je sais que mon chirurgien connaît le Professeur de la chirurgie bariatrique du CHU de Lille. Ca m'arrangerait..... Marie pourrait aller chez mes parents avec les enfants..... oui pour moi c'est la solution.
Pas possible, c'est Paris je n'ai pas le choix.
Aujourd'hui je me dit que s'il avait voulu, il aurait contacté le CHU de Lille et il aurait pu rendre ça possible, mais il ne voulait pas c'est tout.
Donc il appelle le SAMU pour me transférer à L'Hotel Dieu à Paris.  Hélico ou route ils ne savent pas encore.
Ca sera la route (pas de bol), c'est à ce moment que j'ai failli mourir pour la seconde fois.
Donc dans l'ambulance du SAMU, il y a un docteur, le chauffeur et moi. J'ai une petite devinette pour vous :
3 personnes sont dans une ambulance du SAMU, un FOU est parmi eux ..... lequel ???
Vous ne savez pas, et bien c'est le chauffeur.
Heureusement que j'étais "coquillé" sur le brancard car avec sa façon de conduire je crois que j'en serais tombé plusieurs fois.
4 heures de route, 4 heures de galère, puisque dos à la route, ma sonde qui me ruine la gorge, la bouteille en plastique de la perf qui se casse et me tombe sur les jambes ; secoué comme un prunier.
Conclusion : il vaut mieux ne pas être mourant quand on monte dans une ambulance du SAMU car vous n'en sortez pas vivant. Et j'aurais vraiment préféré l'hélico.

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3 janvier 2010 7 03 /01 /janvier /2010 10:46
Première nuit sans dormir, je ne me sens pas vraiment bien, j'ai l'impression de "survoler" ce qui ce passe. Une impression que l'on a quand on boit un peu trop !!!
J'ai la vue qui se trouble et je vois des points brillants en permanence. Je met ça sur le compte de la fatigue et du stress.
Et cette sonde gastrique !!! C'est elle qui me stresse et "m'emmerde". En plus elle se bouche, et donc elle a une fuite, ça me coule dessus c'est écoeurant.
J'appelle les infirmières, de plus en plus régulièrement, j'ai besoin d'aide, je ne vais pas bien. Et là je prend conscience qu'elles ne feront rien pour moi. Je sens que leur comportement à changé, elles mettent de plus en plus de temps à venir dans la chambre quand je les appelle, elles sont plus distantes et me disent qu'elle n'ont pas d'ordre du chirurgien me concernant.
Il faut savoir que ces infirmières ne font rien sans une instruction écrite du chirurgien (elles ont trop peur de se faire virer). Il le portait sur sa tête, mais ça se vérifie, c'est un vrai tyran. L'une d'entre elle me le dira de vive voix, elle en a une peur bleu. Il est odieux et méprisant.
Je l'avais compris mais ça se précise.
Je veux qu'on m'enlève cette sonde, car je veux pouvoir dormir. Pas moyen.
Je sonne, je sonne ..... elles ne viennent même plus me voir. Elles annulent les appels à distance.
Bien sur, je vois le chirurgien à la tournée du matin et du soir. Je lui explique mon problème, mais il ne veut pas la retirer car soit disant que j'en ai besoin mais il ne m'en dit pas plus.
Deuxième nuit sans dormir, à vomir du vide car je n'ai rien dans l'estomac depuis 3 jours.
Je suis exténué et je m'énerve pour un rien, je commence à envoyer balader tout le monde.

J+3
Le chirurgien arrive avec sa troupe dans la chambre et commence à m'expliquer que j'ai un problème. Les prises de sang montrent que je ne vais pas bien (je le savais sans les prises des sang). Il voudrait m'opérer à nouveau pour trouver le problème mais comme il n'a pas de chambre dispo en réa, il ne sait pas quoi faire et décide de m'envoyer à Paris.
Il ne sait pas ce que j'ai, donc pour lui, la meilleur solution est la plus radicale il faut re-ouvrir.
SUPER
Il me dira également que les risquent sont important et que la seule solution est le transfert sur Paris.

La solution aurait été qu'il ne merde pas pendant l'opération plutôt non ???
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3 janvier 2010 7 03 /01 /janvier /2010 10:25

Ca y est......  je me réveil en réa, je n'ai pas mal mais j'ai soif. Je sens que j'ai un tuyau dans le nez, mais rien de plus.
Je comate doucement et me réveille petit à petit.
Ils me remontent dans ma chambre, je n'aime vraiment pas me réveiller après une anesthésie, j'ai horreur de cette impression.
Je n'ai qu'une seule envie c'est de dormir, vous me direz je n'ai rien d'autres à faire après une opération donc je dors pour récupérer.
Le lendemain, Marie vient me voir, ça me fait du bien.
je n'ai toujours pas mal, ce qui me rassure, mais je commence à être gèné par la sonde gastrique. Ça me gratte dans le fond de la gorge, m'empêche de déglutir correctement, me donne parfois des hauts le coeur.
En regardant mon ventre pendant les soins, je vois qu'en fait mes cicatrices (5 au total + 1 drain) sont des agrafes, je suis surpris mais bon on verra bien. Et j'ai une poche collée sur le ventre qui protège une "lame" (morceau de silicone servant de drain) et on m'explique que d'ici une semaine on commencera à tirer cette lame de 2cm par jour pour la faire tomber (sur les radios je m'étais aperçu qu'elle mesurait plus de 16cm).
Et cette sonde qui me gène de plus en plus.
Le chirurgien m'explique qu'elle sert à vider en permanence l'estomac pour que celui-ci soit le plus possible au repos et que les sutures à l'estomac puissent cicatriser correctement. Ok mais c'est galère.
Et c'est de pire en pire avec la nuit qui arrive. Pas moyen de dormir, je tousse j'ai des hauts le coeur. J'essaye toutes les positions : allongé, assis dans le lit, assis dans le fauteuil. Mais pour qu'elle me gène le moins possible il faut que je sois penché en avant. Donc je reste assis dans le fauteuil, la tête posée sur la table roulante sur laquelle j'ai mis mon oreiller.
Pas moyen de dormir, et à ce moment je ne vais plus bien.

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  • : Vol au dessus d'une sleeve compliquée
  • : Le vécu d'une opération concernant la chirurgie de l'obésité.
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